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Saut De Grenouille

20 octobre 2017

Mon p'tit grain de sel littéraire !

Seule à la récré : BD sur le harcèlement scolaire

 

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           Je me suis dit : chouette une BD sur le harcèlement en primaire ! Je vais pouvoir aborder le sujet de façon ludique avec mon fils qui se fait quotidiennement embêter par deux brutes à l’école.

          Alors, je suis obligée de saluer l’entreprise de Bloz et Ana (le père et sa fille), les scénaristes de cette BD, pour avoir mis en avant un sujet si important et à la fois tabou, car oui, même en primaire (ainsi qu’en maternelle d’ailleurs) le harcèlement est malheureusement présent.

          Il n’est pas toujours facile d’expliquer le sujet aux enfants, de leur faire prendre conscience de cette machinerie infernale qu’est le harcèlement.

Entre :

- L’enfant harcelé qui ne dit pas forcément qu’il l’est, qui a peur, qui vit cela peut être depuis plusieurs années et trouve même cette situation « normale » par habitude.

- L’enfant harceleur qui prend un malin plaisir à faire du mal aux autres (qui présente donc un trouble sévère à prendre rapidement en charge)

- Les témoins passifs qui voient mais ne disent rien soit par peur soit par je m’enfoutisme

- Ceux qui participent pour faire partie des populaires ou par crainte d’être eux-mêmes victimes, qui deviennent donc à la fois victimes, manipulés, témoins et harceleurs, banalisant la violence.

- L’école qui ne voit pas tout et qu’il faut avertir en espérant être pris au sérieux

 Ben ce n’est pas de la tarte !

Alors une BD qui traite le sujet c’est le top !

Oui, sauf que…

 

Sauf que cette BD est super décevante (désolée Bloz et Ana).

Pas du tout adaptée à un enfant de primaire, mais davantage à un pré-ado. Donc première déception. Mais la plus grande déception est la finalité : la vilaine Clarisse gagne la partie.

Là, mon fils a donc fondu en larmes…

C’est à Emma, la victime, de changer d’école alors que la harceleuse reste tranquillou dans son école avec ses copines, sans aucune sanction.

Fin de l’histoire, bonne nuit mon poussin.

 

Bref, j’ai cru que cette BD serait un soutient, au final elle a fait l’effet inverse.

Donc si vous connaissez des livres adaptés aux jeunes enfants, qui traitent du harcèlement à l’école, et qui finissent bien, je vous invite à laisser un commentaire avec les références.

 

En attendant, je vous dis :

 A bientôt les grenouilles !

 

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19 octobre 2017

Tu prendras bien une tarte ?!

Tarte au potiron

 

Petite recette originale et de saison : La tarte au potiron ne laisse pas indifférent et surprend par sa douceur.

Mais avant de vous dévoiler ma succulente recette, petit point culture :

            - Le potiron est une courge et fait partie de la famille des cucurbitacées. Il est souvent confondu avec la citrouille. Bien qu’ils fassent partie de la même famille, leurs propriétés sont différentes. En effet, le potiron est plus sucré, plus tendre et moins filandreux que la citrouille.

Le potiron riche en bêta carotène, consommé régulièrement  préviendrait des cancers et des maladies cardio-vasculaires.  

Malgré son goût sucré, il contient 95,6% d’eau et est très peu calorique. Il se conserve facilement, alors pourquoi s’en priver !

 

L’info qui ne sert à rien mais que vous saurez quand même : La fée, marraine de Cendrillon ne transforme pas une citrouille en carrosse mais un potiron !

Disney est peut être un excellent producteur, réalisateur, scénariste et animateur de dessins animés, mais je ne lui confirai pas mon potager !

 

Passons aux choses sérieuses :

Pâte sablée

80g de sucre

200g de potiron

1 orange

2 œufs

25cl de crème fraîche

1 pincée de cannelle

eau

 

  1. Eplucher le potiron et le couper
  2. Presser le jus de l’orange
  3. Dans une casserole faire chauffer : les morceaux de potiron, 50g de sucre et le jus d’orange
  4. Ajouter de l’eau à fleur de potiron et laisser cuire à feux doux jusqu’à évaporation et légère caramélisation du potiron.  (Personnellement, à ce stade je trouve que le mélange a une terrible odeur d’urine chaude, donc ne pas s’inquiéter même si le doute vous envahi …)
  5. Dans un plat à tarte, dérouler la pâte et piquer le fond.
  6. Mixer le potiron
  7. Dans un saladier : fouetter la crème, le reste du sucre, la cannelle et l’œuf, puis ajouter le potiron.
  8. Verser la mixture sur la pâte à tarte.
  9. Enfourner 25 min à 210°C

 

photo

 

Vous m'en direz des nouvelles...

 

A bientôt les grenouilles !

 

29 septembre 2017

Et si la France adaptait l’école aux enfants ?

Et si la France adaptait l’école aux enfants ?

 

En voilà une bien bonne idée ! (Elle n’est pas de moi hein, cependant elle mérite, en dépit de ce défaut, d’être mise en évidence).

                 J’ignore quel écolier vous étiez mais moi je faisais partie de ceux qui voulaient réussir, je bossais dur, me forçais à me mettre au premier rang car ma nature rêveuse me perdait dans de lointains pays si bien qu’à la fin du cours, je n’avais rien suivi… Et quand vraiment je n’y comprenais rien, je demandais parfois des exercices supplémentaires à faire à la maison.

Alors oui, dit comme ça, ça fait fayot, je me souviens d’ailleurs d’un débat vif et très sérieux entre mes camarades, deux groupes c’étaient formés : Fallait-il me classer dans le groupe des sympas un peu bizarres (oui parce que je suis quand même sympa) ou des ballais dans le cul ? A ce jour, il me semble que cette question existentielle est restée en suspend et que l’épée de Damoclès tremble encore au dessus de ma tête.

Tout ça pour dire que : malgré tous les efforts que je fournissais j’étais une grosse nulle. En tous cas c’est ainsi que je l’ai vécu, l’éducation nationale m’a catégorisée. Combien de fois je suis passée en classe supérieure avec une moyenne qui me disait de m’accrocher ou de me suicider : 9,98/20. Non mais sérieusement !!! Tu ne crois pas qu’ils auraient pu l’arrondir à 10 ? Psychologiquement c’est pas pareil !

                     Bref, au final j’ai eu mon BAC et même une licence (qui fait rire les gens alors je m’abstiendrais de la révéler, je reste sur Bac+3 c’est plus classe !)

 

                Ce qui me surprend le plus, c’est le nombre effarant d’enfants qui sont mal à l’école, qui ne se sentent pas à la hauteur, qui ont l’impression d’être dépassés par leur propre médiocrité. Les punitions tombent pour un rien (mon fils a eu une punition car, au CP, il a oublié d’écrire la date, bah oui c’est gravissime ! Et le comble, il a dû la faire sur son temps de récréation … Oui oui c’est illégal mais tout le monde s’en fout.)

L’enfant DOIT s’adapter à l’école, rester calme, assit sur sa chaise et la fermer. Ca c’est de la pédagogie de compèt’ !

                 Pourtant nos voisins scandinaves proposent une éducation scolaire à la carte. C’est l’école qui s’adapte à l’enfant, si si c’est possible !

                 Par exemple, en primaire il n’y a pas de classe.

Déjà là on est à des années lumières de l’éducation nationale française.

               Hé oui, il y a des cours par niveau. T’es une bête en math ? Alors tu vas dans un niveau avancé de cours de maths. Tu n’as rien compris à la grammaire ? Détend toi, fini les humiliations, tu vas en cours de français où les bases sont enseignées. Pas de jugements, pas de classement car pas de note, pas de compétition, c’est le travail de groupe qui est valorisé, et tous les cours comprennent des enfants de tous les âges (de 6 à 13 ans).

Alors qu’en France quand t’es largué, t’es largué ! Je n’ai toujours rien compris à la combinaison des atomes alors que je suis persuadée que c’est un sujet passionnant (quand tu comprends !)

 Mais si les notes disparaissent, comment les parents peuvent-ils connaître l’évolution de leur enfant ?

Par un moyen prodigieux ! Ca s’appelle : la communication. Ca vous scie les pattes hein ?! L’enseignant informe les parents par écrit de l’évolution de leur enfant et des réunions (comme nos réunions parents/prof) sont organisées.

En amont, pour les élèves plus âgés, ce système scolaire s’intéresse même à ce qu’ils pensent et ressentent, ils ont le droit de s’exprimer sur les point positifs et négatifs qu’ils retiennent de leur scolarité, et vous savez quoi ? Ils sont écoutés et pris au sérieux !

                 Contrairement à la majorité en France, les profs sont proches des élèves et se font appelés par leur prénom. Le respect ne se trouve pas que dans la hiérarchie, il peut se gagner avec plus de sincérité, il est même à double sens.

              L’anglais est enseigné dès 6 ans (en France aussi tu me diras, mon fils a appris big, small, boy, girl, l’année dernière, autant dire qu’il est bilingue !)

                 Le sport est un cours important mais loin de la compétition bien française, c’est l’aspect ludique qui est mis en avant. Tu as le droit d’être nul en sport mais d’aimer y aller, bah oui car en Norvège, tu n’es pas nul, tu es en devenir, tu te construis, dans le sport il y a plusieurs facettes qui te sont enseignées et pas seulement la performance du score.

                    Des cours qui ne figurent même pas dans nos emplois du temps, et pourtant, ça serait top : des cours de cuisine (et pour garçon et fille s’il vous plaît !).

Quand on y réfléchit, pourquoi négliger cet aspect ultra important de notre quotidien ? Perso, je déteste cuisiner mais j’aurai bien aimé avoir plus de connaissances dans ce domaine qui régit une bonne partie de notre santé et qui est en lien direct avec notre environnement.

                  Quant à l’outil informatique, il a une place importante au sein des établissements. C’est le présent et l’avenir et ne pas savoir l’utiliser est handicapant. Un forum est mis à leur disposition pour y consulter les devoirs, leçons, contrôles, emplois du temps et les élèves ont la possibilité de communiquer avec les professeurs, poser des questions, envoyer leurs devoirs ( Itslearning.com ), pour une parfaite égalité, les ordinateurs sont accessibles dans l’établissement.

               Pour les premières années de scolarités (maternelles) un cours par semaine se fait en extérieur (comme j’aurai adoré !). C’est quand même primordial de rester connecté à la nature.

              Niveau pause déjeuné, je ne sais pas trop quoi en penser. Il n’existe aucune cantine, les parents préparent les repas que l’enfant emporte à l’école.

Alors d’un côté, ça mettrait fin à cette polémique affligeante de porc/sans porc, et les parents sauraient ce que leurs enfants auraient dans leur assiette. Respect des convictions alimentaires de chacun (bio, végétariens, allergies, religions…)

Et d’un autre côté ça me ferait bien chier de devoir tout préparer pour chaque repas. En même temps, c’est ce que je fais déjà puisque mes enfants ne connaissent pas encore la cantine. Et puis c’est une question d’organisation. Alors why not …

 

            En somme, un concept novateur qui mérite d’être étudié et envisagé.

Mais la France préfère jouer son Gandalf dans le seigneur des zéros, avec ce modèle respectueux d’éducation scolaire : Tu ne passeras pas !

Ha c’est sur, il y a du boulot, il faut relever les manches mais cela n’en vaut-il pas la peine ?

 

Bonne réflexion et à bientôt les grenouilles !

 

 

28 septembre 2017

Semences interdites. Le saviez-vous ?

Les semences interdites…

(Article L661-8)

 

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Dessin issu du site APLI nationale

 

             Par moment je me demande dans quel monde de bisounours je vis. Je pense que chacun fait ce qu’il peut, comme il peut, qu’à notre niveau, nous essayons tous de donner le meilleur de nous-même (oui, je sais, je suis naïve…). Et d’un coup, sans prévenir j’apprends des aberrations tellement énormes que je n’arrive même pas à les concevoir !

            Saviez-vous que l’Etat interdisait une large gamme de graines anciennes, nuisant ainsi à la biodiversité, à notre diversification alimentaire ainsi qu’à la transmission du savoir agricole de base ?

            Cette aberration s’inspire d’une autre aberration : celle des races.

En France, dans les années 1800, c’est Pierre Louis François Lévêque de Vilmorin qui s’inspire du principe des races (chevaux et chiens de chasse) pour transférer le concept sur le monde végétal créant ainsi la classification de variétés. Il est alors possible, à l’instar des animaux domestiques, de croiser des lignées et de modifier génétiquement les plants.

            Grâce à notre ami Pierrot, nous voilà avec des lignées dites « pures » et hybrides, qui sont cataloguées, et comme il est plus facile de les contrôler et de les monnayer, elles deviennent exclusives. Ainsi naît un nouveau métier : Le semencier, qui s’occupe exclusivement des semences légales, leurs réglementations et commercialisations.

En parallèle se développent les bienveillants pesticides, antibio, ogm &co.

            C’est en 1949 que nous atteignons un nouveau palier de connerie : l’interdiction de toute commercialisation, même gratuite, de semence n’appartenant pas à une variété officielle.

Nan mais sans déconner !

 

            Et moi, comme une fleur, je découvre seulement aujourd’hui, qu’il existe en réalité un nombre sidérant de variétés de céréales, légumes, fleurs et fruits que l’Etat nous interdit de cultiver. Heeuuu… rassurez moi, ça vous choque aussi ?

C’est juste contre nature ça, non ?

 

            Réel engagement ou simple coup de com’, Carrefour a récemment pris l’initiative de commercialiser une 10ène des ces légumes (l’oignon rose d’Armorique, l’artichaut camus du Léon, le potimarron angélique…). Carrefour les présente sous un intitulé de rayon provocateur « le marché interdit », or c’est le commerce de ces graines qui est interdit et non la commercialisation de ces légumes. Sont malins chez carrefour.

Toujours est-il que leur initiative va permettre aux clients de s’interroger sur ces fameuses semences hors la loi.

 

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                                                              Photo NR Patrick Lavaud

 

Lève les mains la tomate ! Tu es en état d’arrestation ! Où est la carotte sauvage ?! 

 

              Cependant, si je dois citer une enseigne réellement engagée c’est bien Biocoop (rassemblant 431 magasins bio) qui finance la production de ces légumes anciens jusqu’à leur vente en magasin.

 

            En attendant la libération de nos tomates paysannes prises en otages par l’Etat, voici quelques adresses de sites où vous y trouverez des graines « illégales » car non homologuées par l’administration française :

 

- Kokopelli : http://www.kokopelli.asso.fr/

- La ferme de Sainte Marthe : http://www.fermedesaintemarthe.com/

- Réseau semences Paysannes : http://www.semencespaysannes.org/

- Germinance : http://www.germinance.com/ 

- Biaugerme : http://www.biaugerme.com/

- Graines del Pais : http://grainesdelpais.com/

 

 

Sur ce, ne vous plantez pas, plantez des graines !     (ok, je sors… mais j’ai ri)

 

A bientôt les grenouilles ! 

27 septembre 2017

La charge mentale

     Aujourd’hui, j’ai envie de faire la promo d’une BD : Fallait demander par Emma, dont je plussoie l’initiative.

Alors que les inégalités au quotidien, entre hommes et femmes semblent appartenir au passé, Emma soulève un mal-être pourtant bien présent dans nos foyers : La charge mentale.

J’entends d’ici les machos : « Encore un article de féministe extrémiste ! »

Pour répondre à cette première indignation (oui, car il y en aura d’autres) : non, je ne suis pas une féministe extrémiste, j’ai même la chance de ne m’être jamais posé la question puisque je n’ai jamais eu le sentiment que la femme était un sous-homme. En grandissant, j’ai compris à quel point j’avais eu la chance d’évoluer avec ce principe et à quel point il était récent, fragile et malheureusement pas universel.

    C’est Monique Haicautl qui, en 1984, introduit le principe de la charge mentale ménagère, selon lequel la femme active doit gérer à la fois son métier ainsi que toute l’organisation de la maison (le linge, le rangement, le vaccin du 2ème, le cours de piano du 1er, les aliments de la liste de course, le vermifuge du chien…) Bref, elle doit penser à tout, tout le temps. Et, surprise, le bien aimé, (même si c’est un amour de prince charmant pas macho pour 2 sous) participe à cette charge mentale.

Ha j’entends d’ici la deuxième vague d’indignations du mâle : « Elle exagère, j’aide toujours à la maison », « Qu’est ce qu’il ne faut pas lire ! Quand  ma femme me demande de faire le ménage je le fais, c’est normal ! »

 Hé oui c’est bien « d’aider » et pourtant, pourtant… là réside le nœud du problème.

Aider signifie : Faciliter l’accomplissement d’une action accomplie par quelqu’un.

Est-ce que vous voyez où je veux en venir ?

Aider c’est finalement se reposer sur l’autre, aider, au quotidien est le signe de désengagement au sein du foyer. C’est laisser l’autre porter toutes les charges sur ses épaules, tout en acceptant, à la demande (même avec le sourire), d’en porter une ou deux.

C’est un vice paradoxal. D’un côté la femme se sent débordée voire pas à la hauteur, pourtant son mari est une perle, dès qu’elle a besoin, il vient l’aider. Et,  de son côté, l’homme ne ressent pas ou ne comprend pas le mal-être et le surmenage de sa femme puisque, loin d’être sexiste, il répond toujours favorablement à ses demandes.

C’est ce que dénnonce Emma à travers ses dessins. Voici le lien de sa page :

https://emmaclit.com/2017/05/09/repartition-des-taches-hommes-femmes/

Parfois vous vous y reconnaîtrez, parfois moins, mais c’est une lecture intéressante, parfois cinglante, et courte puisqu’il s’agit de scénettes.

A déguster avec un café bien chaud.

Le seul petit bémol : un peu plus d'humour et une conclusion moins moralisatrice donnerait un souffle plus léger et plus agréable. En effet, rien de tel pour braquer le mâle que de l'accuser de ne pas en foutre une alors  qu'il pense bien faire et est plein de bonne volonté, (le mien vient justement de m'apporter spontanément un café et une bouillotte... Ce qui ne l'empêche pas d'accumuler ses chaussettes au pied du lit et d'ignorer où se trouvent la machine à laver et l'aspirateur.)

     

      Je ne peux clore ce petit billet sans faire le lien qui, à mon sens, me paraît intimement lié à ce sujet : le spectacle fabuleux (et cette fois très très drôle) de Paul Dewendre Les hommes viennent de mars et les femmes de vénus (adaptation du livre de John Gray). Il nous apprend à comprendre le langage de notre moitié à l’instar d’un dictionnaire homme-femme, dans un humour fin et pétillant.

J’avoue, à titre personnel, que  nous en avons gardé quelques idées, des petits riens qui peuvent grandement assouplir le quotidien. 

L'art de demander ( et pas que pour une demande en mariage)

 

Un petit clin d'oeil pour mon prince charmant qui est un concentré d'amour, de bienveillance, de patience et un père formidable.

 

Portez vous bien et à bientôt les grenouilles !

 

 

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22 septembre 2017

Balance ascendant TDAH

 

Balance ascendant TDAH

 

Petit billet sur le TDAH sans se prendre la tête.

D’un autre côté, ne pas se prendre la tête au quotidien avec un TDAH relève d’une grande maîtrise de soi à l’instar des moines bouddhistes.

Mais comme je suis ni moine ni bouddhiste, c’est un peu chaotique par moment. (« Un peu chaotique est une litote, en réalité c’est souvent un gros bordel à la maison !)

 

Mais déjà, qu’est ce qu’un TDAH ?

 

Là il y a plusieurs écoles niveau compréhension et appréciation du dit trouble.

Voici la définition officielle : Trouble Déficitaire de l’Attention (associé ou pas) à l’Hyperactivité.

Déjà à ce niveau, les choses se corsent ! Hé oui, avant d’avoir ce diagnostic tu te trouves dans une errance très opaque. Ce fameux monde qui se situe entre le psy, (oui parce qu’au bout d’un moment tu te tournes vers les pro de la santé de l’enfance sinon tu te jettes par la fenêtre (évite si tu es au rez-de-chaussée, on se tord juste le poignet)), et les pseudos copines : « Mais ton gamin il est juste tête en l’air, très curieux, impulsif, casse cou, il a la bougeotte et un gros caractère, c’est un gosse quoi ». Donc ces commentaires là sont très constructifs, bien entendu, et pas du tout culpabilisants, car toi t’es quand même un peu au bout du rouleau à te dire que tu es un parent horrible qui ne sait pas élever correctement ton enfant.

D’ailleurs la fameuse « éducation positive » en vogue en ce moment te rappelle bien à quel point t’es une grosse merde. Tu passes par des élans, de « mon chéri d’amour, évite de vider tout le shampoing dans la douche, même si tu trouves que c’est joli, il faut en laisser pour tout le monde, et ne pas gâcher, surtout que tu n’es pas entrain de prendre une douche… » à « Bordel ! Mais c’est pas possible, il a recommencé ! Merde, il y en a partout ! C’est quoi ton problème avec le shampoing ?! T’avais besoin d’en mettre sur les brosses à dents et dans les toilettes ! Fais chier ! ».

Et le psy qui te dit :

«    - Mmm…. C’est compliqué… Il y a des nœuds à démêler… Nous allons travailler avec de la pâte à modeler… Il faut bien compter plusieurs années.

      - Ha bon ? Plusieurs années de pâte à modeler ? Mais il a quoi ?

      - Voyons madame, il ne faut pas coller des étiquettes aux enfants, c’est très réducteur.

      - Je comprends bien, mais si vous me dites qu’il faut plusieurs années de séances c’est qu’il a quelque chose.

      - En effet…

      - Mais il a quoi ?

      - C’est compliqué…

      - C'est-à-dire ?

      - Des nœuds…

      - …

      - … » 

Wouala Wouala … Je suis bien avancée…

Mon enfant a donc des « nœuds »… Et je vous assure que ce n’est pas à coup de démêlant et après shampoing que ça s’arrange. Mais comme je suis dans un brouillard trèèès opaque et complètement démunie face à ce petit bout d’homme qui explose le mur de sa chambre à la moindre contrariété, tombe 20 fois de sa chaise en mangeant un yaourt, se retrouve tout nu quand je lui demande de se brosser les dents, hurle le soir car « mon cerveau est comme le moteur d’une voiture qui va trop vite et je n’arrive pas à l’arrêter !!! » ce qui implique se lever 7 fois pour recoucher le petit bolide… Et qu’au matin je me prends les pieds dans mes cernes tout en mettant du jus d’oranges dans mon café … Je me dis que l’autre « pro » va peut être réussir à les démêler ces p***** de nœuds…

 

Alors il faut savoir que cette errance dure déjà 6 ans, tu es obligé en France de galérer 6 ans, car un diagnostic de TDAH ne se pose pas avant (des fois que le lobe frontal de ton gamin comprenne à 6 ans que courir en slip dans la rue, démonter les vis des étagères dans les magasins ou décider de se jeter sous une voiture parce que tu as dit « j’ai fait des crêpes pour le goûter » mais qu’il voulait un gâteau au chocolat, ça ne se faisait pas.)

Notre petit homme ne s’est donc pas transformé en petit écolier modèle le jour de son 6ème anniversaire.

 

En attendant, les biens pensants te disent : « Houu… moi je n’aurai pas toléré ça, une bonne fessée et ça l’aurait calmé, c’est moi qui te le dit !»  Oui, parce que bien sur toi tu tolères te taper la honte dans les magasins, courir sur la route pour rattraper ton gosse qui est mort de rire de te voir lui courir après ou qui fait un trou dans le mur parce que tu lui as dit que c’était l’heure de la douche. Comme si tu élevais un enfant roi dispensé de toutes règles et limites…

 

Et puis l’enfant grandit, et tu l’observes tendrement (parce que même si tu as envie de l’étrangler parfois (souvent), bah, tu l’aimes), tu viens de le déposer à l’école et tu le vois aller vers ses camarades, ses camarades qui le repoussent, se moquent de lui et le bousculent… Alors à cet instant, tu peux entendre ton cœur se déchirer tant la scène est triste et révoltante pour tes yeux de maman. Tu vois ton enfant se renfermer encore plus et il se déplace au milieu de la cour, visage fermé à la limite de l’agressivité. Forcément, il y a des séquelles émotionnelles à se faire rejeter… Alors, on en parle avec la maîtresse : « C’est souvent lui qui commence, il est pénible avec les autres, donc c’est normal »… Ha c’est donc « normal ».

Je ravale mes lourdes larmes de tristesse et les remplace par mes larmes de révolte (oui, je pleure quoi qu’il arrive), et décide de monter sur Paris consulter un autre professionnel reconnu et réputé celui là (car en 6 ans j’ai écumé une grande partie des pro de ma région, et j’ai un peu tout entendu, l’éventail s’étend de : « c’est un petit con qui manque de censure » à « c’est un enfant psychotique qui a besoin d’un traitement pour gérer les troubles de la schizophrénie », avec néanmoins une reconnaissance officielle de handicap.

 

Nous voila donc sur Paris (je passe les détails rocambolesques de l’expédition à 6 : papa/maman/mini-nous n°1/mini-nous n°2/mini-nous n°3/mamie, du train qui ne s’est pas arrêté et de celui qui est parti sans que toute la famille ait pu embarquer dans sa totalité…).

LE diagnostic tombe enfin : TDAH, trouble anxieux, et troubles autistiques à hauteur de 15% (qu’il faudra cacher à l’école pour ne pas avoir de problème d’expulsion sous ce faux prétexte, c’est juste ahurissant).

Nous voilà avec une proposition de prise en charge et un traitement adapté, au bout de 6ans.

 

Le chemin est encore long… Mais enfin nous avons une réponse.

Et malgré toutes nos démarches depuis ces 6ans, j’arrive parfois à me demander si le TDAH (hors TSA et comorbidité) n’est pas un handicap créé par notre société.

Oui, être TDAH dans notre monde est handicapant car le TDAH ne rentre pas dans le moule, mais est-ce un handicap en soi ?

 

Quoi qu’il en soit, je suis fière de mon aventurier avide de tout connaître, très ouvert sur le monde, les technologies, la science, la musique et … les cascades.

 

         A tous les parents qui sont au bout du rouleau et ne comprennent pas ce qui ne va pas dans leur éducation ou chez leur enfant,

        A tous les parents qui ont décidé de s’orienter vers le monde médical pour trouver des réponses mais qui finalement n’y trouvent que des « nœuds freudiens »,

        Et à tous les parents qui ont eu la « chance » d’obtenir le bon diagnostic et qui se demandent « et maintenant ? »,

Je vous dis : OUI, c’est le merdier ! Tenez bon et ne perdez pas espoir. Et voyons le bon côté des choses, le TDAH augmente notre level patience et persévérance (même si souvent tu pètes une durite et que tu ne dois pas passer par la case départ ni toucher 20 000frs).

18 septembre 2017

La boule plasma

Vous devez offrir un cadeau à un enfant et vous n'avez pas la moindre idée ?

Ca tombe bien, moi non plus ! 

Les légos, les poupées, les jeux de sociétés, les cadeaux qu'ils reçoivent parfois en double ne m'enchantent pas vraiment. Je voulais un cadeau simple et original dans un budget raisonnable (tant qu'à faire !) 

Bon, l'enfant en question ici est mon fils. Je lui ai donc demandé ce qu'il souhaitait pour son anniversaire (7ans), réponse : "Un bureau et un générateur d'idées !"

Wouala wouala... Je suis donc bien avancée... Pour le bureau, ok, c'était prévu (ouf c'est déjà ça !) 

C'est en épluchant une courgette pour la soupe du soir (oui parce qu'en plus de débuter un blog, j'ai une vie passionnante !) j'ai repensé à un objet qui me fascinait quand j'étais petite. (Ok, j'admets, il me fascine encore aujourd'hui...) La Boule de plasma.

Alors peut être que certains se demandent mais késako ?

Si si, je suis certaine que vous connaissez, cette fameuse boule hypnotique qui semble remplie d'arcs électriques, sur laquelle nous posons systématiquement le doigt pour y voir tous ces éclairs rejoindre notre extrémité en espérant ne pas se prendre un coup de jus.

Bon, dit comme ça, cet objet ne semble pas très rassurant à offrir à un enfant, pourtant il existe en version jouet, ludique, attractif, interactif et  original pour tous les portes monnaies, voici les photos et une petite vidéo pour mieux cerner la bête : 

 

photo 5             photo 1 (2)

photo 2 (2)

 

    

Boule plasma

 

J'ai trouvé cette boule plasma sur amazon

( http://amzn.eu/fdtGPB2 ) pour un peu moins de 17€.

Elle réagit également aux sons.

Je n'ai aucune action chez eux, je précise. 

La boule est en plastique, elle est assez petite et le suport s'éclair. 

Point positif :

- Cadeau sympa, original et ludique pas trop cher.

- Mixte, convient aussi bien aux filles qu'aux garçons

- Petit par la taille, ne prend pas trop de place.

- Peut faire office de veilleuse.

Point négatif :

- Ce n'est pas un générateur d'idées... mais  posée sur le bureau qui sait qu'elles idées cette boule hypnotique peut faire émerger !

- Ne fonctionne pas avec des piles.

- Attention l'alimentation se fait par port USB

photo 1 (1)

 

Si vous souhaitez la brancher sur secteur, il vous faudra donc acheter ceci :

photo 2 (1)

 

Un chargeur USB (vous pouvez en trouver autour des 3€)

 

A défaut d'avoir adhéré à cette idée cadeau, j'espère qu'elle vous aura inspiré, et que vous trouverez le cadeau idéal.

A ce propos, venez nous donner vos idées cadeaux (par forcément pour les enfants d'ailleurs), nous ne sommes qu'en Septembre mais Noël arrive souvent plus vite que prévu.

 

A bientôt les grenouilles !

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Saut De Grenouille
  • Des trucs et des astuces, des idées de de ci et de là, des questions, des réponses, parfois même des réponses à des questions. Sautons de nénuphar en nénuphar, peut être y trouverons nous un trésor. Crrôôôaaa !
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